marzo 17, 2009

¿Aceptas Este Contrato?

El siguiente video ilustra un texto anonimo escrito el 11 de septiembre de 2003, aludiendo al tan famoso 11-S (caida de las torres gemelas el 11-11-01). El original fue concebido en frances, y aborda una cruda reflexion anticapitalista, con una severa critica hacia la apatia, el egoismo y el ensimismamiento.



Texto Original

Ce texte inspiré a été envoyé par une personne anonyme à la radio "Ici et Maintenant" le 11 Septembre 2003.


Mes chers amis,

Le 11 septembre marque le triste anniversaire d'une catastrophe hautement symbolique pour l'humanité.

Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l'approbation tacite d'une sorte de contrat passé avec chacun d'entre nous, dont voici dans les grandes lignes le contenu:


1) J'accepte la compétition comme base de notre système, même si j'ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l'immense majorité des perdants.

2) J'accepte d'être humilié ou exploité à condition qu'on me permette à mon tour d'humilier ou d'exploiter quelqu'un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale.

3) J'accepte l'exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que la prise en charge de la société a ses limites.

4) J'accepte de rémunérer les banques pour qu'elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu'elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j'accepte implicitement). J'accepte aussi qu'elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l'argent qui n'est autre que celui des autres clients.

5) J'accepte que l'on congèle et que l'on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s'écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année.

6) J'accepte qu'il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu'on le fasse lentement en ingérant ou en inhalant des substances toxiques autorisées par les états.

7) J'accepte que l'on fasse la guerre pour faire régner la paix.
J'accepte qu'au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J'accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d'armes et faire tourner l'économie mondiale.

8) J'accepte l'hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu'il s'agisse d'une énergie coûteuse et polluante, et je suis d'accord pour empêcher toute tentative de substitution s'il s'avérait que l'on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l'énergie, ce qui serait notre perte.

9) J'accepte que l'on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu'il s'agit d'un ennemi et nous encouragent à le tuer.


10) J'accepte que l'on divise l'opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l'impression de faire avancer le système. j'accepte d'ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu'elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux.

11) J'accepte que le pouvoir de façonner l'opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd'hui aux mains d'affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu'ils en feront.

12) J'accepte l'idée que le bonheur se résume au confort, à l'amour, au sexe, et la liberté d'assouvissement de tous les désirs, car c'est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai: je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie.

13) J'accepte que la valeur d'une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu'on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu'on l'exclue du système si elle n'est plus assez productive.

14) J'accepte que l'on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l'éducation et de la santé des générations futures.

15) J'accepte que l'on mette au banc de la société les personnes agées dont l'expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l'univers) nous savons que l'expérience ne se partage ni ne se transmet.


16) J'accepte que l'on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j'ai de la chance de vivre en occident. Je sais qu'entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous.

17) J'accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l'avenir de la vie et de la planète.

18) J'accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu'on me le signale explicitement. J'accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l'agroalimentaire de breveter le vivant, d'engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l'agriculture mondiale.

19) J'accepte que les banques internationales prêtent de l'argent aux pays souhaitant s'armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu'il vaut mieux financer les deux bords afin d'être sûr de gagner de l'argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s'ils ne peuvent pas rembourser les emprunts.

20) J'accepte que les multinationales s'abstiennent d'appliquer les progrès sociaux de l'occident dans les pays défavorisés. Considérant que c'est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu'on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l'homme et du citoyen, nous n'avons pas le droit de faire de l'ingérence.

21) J'accepte que les hommes politiques puissent être d'une honneteté douteuse et parfois même corrompus. Je pense d'ailleurs que c'est normal au vu des fortes pressions qu'ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise.


22) J'accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l'agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident.

23) J'accepte que le reste de la planète, c'est-à-dire quatre milliards d'individus, puisse penser différemment à condition qu'il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d'expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives.

24) J'accepte l'idée qu'il n'existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d'une conscience et d'un langage, ce n'est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte.

25) J'accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu'aujourd'hui tout ceci n'existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l'entendons sans cesse dans nos discours politiques.

26) J'accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l'explication du mystère de nos origines. Et j'accepte que la nature ait pu mettre des millions d'années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants.


27) J'accepte la recherche du profit comme but suprême de l'Humanité, et l'accumulation des richesses comme l'accomplissement de la vie humaine.

28) J'accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J'accepte l'augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d'éléments radioactifs dans la nature. J'accepte l'utilisation de toutes sortes d'additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c'est qu'ils sont utiles et sans danger.

29) J'accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu'elle nous mène vers une catastrophe sans précédent.

30) j'accepte cette situation, et j'admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l'améliorer.

31) J'accepte d'être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux.

32) J'accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J'accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez.

33) J'accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m'empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.


Si vous êtes contre, vous pouvez toujours mettre en oeuvre les ressources de l'amitié et de l'amour, de la fraternité et de la responsabilité partagée, réfléchir, concevoir, oser et tisser, comme le permet l'Internet... tout retard rapproche du néant.


Fait par amitié sur la Terre, le 11 septembre 2003

Elogio a la Publifobia

La lógica de la cosificación del capitalismo y su funcionamiento según los principios de "la sociedad del espectáculo" explica sus lazos con la publicidad

[Artículo publicado originalmente en la revista de L’association Mortibus n°1, marzo 2006]

La publifobia es un estado del espíritu, un arte para vivir, una protesta social y una revuelta de la mente contra la infamia. Las notas que siguen son algunos golpes de alfiler en la coraza del Tyranosaurus de la publicidad.

Publicidad y Capitalismo

La lógica de la cosificación del sistema capitalista y su funcionamiento según los principios de "la sociedad del espectáculo" explica los lazos profundos y estructurales entre el capitalismo y la publicidad.

¿La regulación de sus "excesos" es suficiente? Ciertamente, uno se alegra de toda medida que pone un freno a la codicia feroz de la publicracia y del los capitalistas, uno lucha por cada centímetro de espacio quitado a su despliegue y de cada pedazo de servicio público salvado de las privatizaciones. Pero nosotros soñamos -¡y no se prohíbe soñar!- con un mundo sin publicidad y sin la explotación capitalista.

En lo que me concierne, estoy convencido que la lógica del sistema de publicidad y el del sistema capitalista está íntimamente ligadas y que son, ambas, intrínsecamente perversas. Si el capitalismo -principalmente bajo su forma presente neoliberal y globalizado- tiende a la mercantilización del mundo, a la transformación de todo lo que existe -la tierra, el agua, el aire, las especies vivientes el cuerpo humano, las relaciones sociales entre los individuos, el amor, la religión- en mercancías, la publicidad sirve para vender esas mercancías, en someter las necesidades de los individuos a las necesidades mercantiles del Capital. Ambos sistemas participan del fetichismo de la mercancía, de la cuantificación monetaria de todo los valores, de la lógica de la acumulación permanente de bienes y de capitales, y de la cultura mercantil de la "sociedad de consumo".

La publicidad es, como nos lo explican a menudo, no sólo contaminante de los paisajes urbanos y rurales, sino también de las mentalidades; ella se encuentra no sólo en los envases y el correo sino también al interior de los cráneos de los individuos. Nada escapa a su influencia disolvente: se asiste, en nuestro tiempo, a la sumisión del deporte, la religión, la cultura, el periodismo, la literatura y la política a la lógica de la publicidad. El estilo, el método, los argumentos, la actitud publicitaria es omnipresente. Pero esta publicidad no es otra cosa que una herramienta, un instrumento del Capital para disponer de sus productos, para vender sus chapucerías, para rentabilizar sus inversiones, para ensanchar sus márgenes de ganancia, para ganar esas partes de mercado.

La publicidad no existe en el vacío: ella es una pieza esencial, un diente de rueda indispensable en el funcionamiento del sistema capitalista de producción y consumo. Sin el capitalismo, la publicidad no tendría ninguna razón de ser: no podría subsistir un solo momento en un sociedad poscapitalista. Y viceversa: un capitalismo sin publicidad sería como una máquina sin aceite en sus engranajes.

Se dice en los anaqueles: la publicidad no existió en los países con la economía burocráticamente planificada –países inexistentes después de la caída del Muro de Berlín en 1989- pero ella había sido reemplazada por una propaganda política falsa, no menos opresiva e inhumana. No es por azar que el más grande adversario intelectual al totalitarismo soviético, el escritor inglés George Orwell, fuera también un adversario irreductible a la publicidad capitalista, de la cual describe, con una lucidez impresionante, los mecanismos embrutecedores y degradantes en su novela Sigue el aspidistra volando.

Tomemos como ejemplo "las afinidades electivas" entre el capitalismo y la publicidad política de Estados Unidos -el país capitalista por excelencia. No sólo los candidatos en las elecciones gastan inmensas fortunas en publicidad electoral -que significa que solamente los ricos, o aquéllos sostenidos por los ricos, tienen chance de ser elegidos- sino que el estilo de sus campañas es enteramente copiado de la publicidad comercial. Nada se parece más a una campaña de publicidad del lanzamiento de un jabón, que el lanzamiento de un candidato a gobernador o presidente. No se preocupa por informar a los ciudadanos de un programa político, sino de promover una imagen, , un "look", una suerte de "marca" política. Tampoco es por mero azar si profesionales del mercadeo (marketing) toman a su cargo la campaña del candidato y producen el material de publicidad requerido: carteles, programas de televisión, etc. Eso que vemos en Estados Unidos, ocurre en muchos países de Europa y el mundo, como un proceso de "americanización" de la vida política y su transformación en competencia publicitaria.

Recordemos que las empresas capitalistas solicitan, financian y se benefician de las campañas de publicidad, y que "patrocinan" –es un decir ya contaminado por la publicidad-, la prensa, la televisión, las competencias deportivas o los eventos culturales. La publicidad juega el papel de mirador, de mediador, de sirviente celoso de los intereses del Capital. Capitalismo y publicidad son inseparable e indisolublemente los responsables y los promotores activos de la mercantilización del mundo, de la comercialización de las relaciones sociales, de la moneterización de los espíritus.

Eso no quiere decir, una vez más, que sea necesario esperar por la posible abolición del capitalismo para atacar a la publicidad. La lucha actual para poner frenos y límites a la agresión de la publicidad, se da de la misma manera que los adversarios del capitalismo se movilizan para ponerle medidas -como la tasa Tobin que le impone impuestos, por ejemplo- que frenan la codicia ilimitada del Capital. Cada pequeña victoria es un paso en la dirección del cambio del paradigma social y un avance en el sostenimiento de la conciencia individual.

¿Filosofía publicitaria?

Gracias a Robert Redeker, la filosofía tuvo éxito en esta tarea que parecía imposible: legitimar la publicidad. Ciertamente, el autor del punto de vista publicado por "Le Monde" del 12 de abril reconoce algunos peligros de la actividad de la publicidad: la colonización comercial del imaginario, la voluntad de evacuar del ser humano su complejidad y su profundidad. Pero son algunos aspectos secundarios: el balance de la publicidad globalmente es, bien y bonito, positivo.

Por ejemplo, negar la publicidad para "negar las ventajas de la mundialización": de hecho, la publicidad "desterritorializa a las sociedades y a los hombres más que cualquier otra práctica". No da ejemplos, pero se podría adelantar éste: gracias a la publicidad de McDonalds, las diferentes prácticas culinarias, cerradas y territoriales, fueron reemplazadas por una sola, planetaria: ¿no es eso formidable? Los altermunidalitas cree, ingenuamente, que su movimiento, sus Foros Sociales mundiales son una práctica que lleva a los hombres y a las mujeres más allá de las fronteras y las culturas; sin embargo, la publicidad de la Coca Cola -o de no importa que otro producto global- es mucho más eficaz, ya que ella forma "una suerte de lazo universal, entre aquellos hombres que se tienen los unos a los otros". La Coca-cola «encola» a los humanos: ¿no es esto una evidencia? ¡Los bebedores de Coca-cola de todos los países se unen! Podría entonces reemplazarse las palabras a la orden del día de los manifestantes de Seattle por ésas: "El mundo no es más que una mercancía."

Como lo muestra Redeker tan bien, los anti-publicidad son, en el fondo, los adversarios furtivos del orden capitalista liberal. Un mundo sin la publicidad sería un mundo "sin circulación de mercancías", sin "creatividad industrial", para resumir, el fin del mundo (capitalista). O, como se sabe bien, todo enemigo del sistema capitalista liberal puede ser sólo un guerrillero del "socialismo realmente existente", ese mundo en el que la publicidad había sido abolida a favor de la propaganda. Como lo había sostenido Margaret Thatcher: "No hay alternativas": si uno no quiere el Goulag, es necesario aceptar el capitalismo liberal -y por consiguiente, la bondad de la publicidad, diente de rueda indispensable del sistema.

Otro argumento importante avanzado por el filósofo: "suscitando el deseo, la publicidad humaniza, nos vuelve, por la misma razón, más hombres". ¿Por qué sólo los hombres? La publicidad humaniza también a las mujeres, mientras las muestra en las más variadas posiciones comercial y publicitariamente convenientes: denudas o vestidas, en cuatro patas en un prado, en el lomo de una máquina de lavar, etc. Sólo los pesimistas del espíritu y los guerrilleros del velo islámico podrían ver en estos bonitos ejercicios del arte de la publicidad una degradación del cuerpo femenino y una agresión sexista contra las mujeres.

De hecho, la lucha de los militantes anti-publicidad es una doble guerra "contra las imágenes -reinvirtiendo los clichés de una vieja iconoclastia- y contra los cuerpos". Su más ardiente deseo, es «cubrir nuestras ciudades, nuestros pasadizos del metro, de un velo monocorde de tristeza.» Algunos de esos militantes argumentan que no tienen nada contra las imágenes, sólo contra su manipulación comercial por la publicidad; ellos querrían que los colores del metro sean cubiertos de pinturas, poemas y otras formas de expresión artística –como, por ejemplo, en el metro de la ciudad de México. No hace falta revelar que nuestro filósofo critica el conformismo "orgulloso" de los intelectuales que obstinadamente se niegan a reconocer la calidad estética e intelectual de la publicidad. De todas formas, como su proyecto es utópico, sólo hay dos posibilidades: la belleza de la publicidad en nuestras calles y nuestros metros o "la chaqueta gris de totalitario y la tristeza rural".

En último análisis, observa Redeker, lo que motiva la publifobia es el odio a lo brillante (lo que se está además en el título del artículo): "que está en el cuerpo, en las ciudades y paredes del metro". ¡Bien visto! Los adversarios de la publicidad son algunos individuos obtusos, incapaces de asir el brillo de las interrupciones de publicidad en las películas de la TV; o el brillo multicolorido que se encuentra todas las mañanas en su caja de correo; o el brillo de los magníficos espectaculares de publicidad de decenas de cuadrados de metros, que esconden nuestros tristes paisajes, nuestros bosques grises y nuestra monótona floresta silvestre. Es sin duda el odio a los cuerpos lo que inspira su oposición a la publicidad que fomenta la necesidad de bebidas azucaradas y otros productos de comida que contribuyen a la obesidad de niños y adultos. Es necesario ser un guerrillero de las "formas más mórbidas de ascetismo" para no ver en la publicidad, una empresa tan alegre y tan feliz, más que una manipulación comercial insidiosa de mentes, conciencias y deseos.

En resumen, es necesario ser uno de esos utopistas rígidos y arcaicos, discípulos del mito primitivo del "buen salvaje", quien cree que "otro mundo es posible", para poder imaginar que un mundo sin la agresión publicitaria es posible.

Pienso que si las empresas publicitarias distribuyeran todos los años un Premio a la filosofía publicitaria, ciertamente Redeker merecería esta distinción. No veo nadie que pueda disputarle el primer lugar en semejante competencia.

Negra ingratitud

He aquí una noticia interesante: el resultado de una reciente investigación del instituto Gfk alemán sobre la actitud de los europeos frente a la publicidad. Parece que para la mayoría aplastante de los españoles (88,8%), de alemanes (83,6%) y de rusos (82,9%) hay, simplemente, demasiada publicidad. Lo mismo sucede, más o menos (el periódico no menciona números) la opinión de franceses, austriacos, belgas, polacos, suizos y suecos –en resumen, la mayoría de los europeos, con la excepción considerable de británicos. Peor: muchos de los europeos piensan que la publicidad no sirve para nada y una mayoría aplastante francesa (89%), belgas (87,8%), suecos, austriacos y españoles, estima que empuja a las personas a comprar productos de los que ellos no tienen necesidad.

Se trata, manifiestamente, de un error profundo. Como todos saben -o deben saber, en todo caso- la publicidad es un dispositivo esencial para el buen funcionamiento de nuestra economía del mercado. Ella es tan indispensable en nuestras sociedades de consumo como el aire que uno respira. Por otra parte, ella proporciona una información preciosa a los consumidores y les permite orientar, con conocimiento de causa, sus compras. Sin la ayuda airosamente ofrecida por la publicidad, ¿cómo podrían las personas escoger ellos en la infinidad de mercancías que los rodean? ¿Cómo sabrían qué marca de pasta dentífrica protege, por ejemplo, eficazmente contra la caries? Sin la publicidad, el individuo se condenaría simplemente a la ignorancia y a la perplejidad. ¿Por qué entonces esta pasmosa ingratitud, esta ingratitud caprichosa de europeos?

Otro sondeo, más reciente aún, nos muestra que 83% de franceses juzgan "molesta" los cortos de publicidad durante las películas u otras transmisiones. Ignoran, esos ingratos, que sólo gracias a las generosidad de la publicidad la totalidad de la cadena privada puede funcionar.

¿Cómo explicar tanta ingratitud, tanta mala voluntad, tanta ignorancia de la bondad indiscutible de la publicidad? ¿Por qué esta desconfianza, esta hostilidad sorda, este rechazo categórico hacia una actividad tan útil para el buen funcionamiento de toda la sociedad moderna? Misterios impenetrables de la opinión pública...

Estas cifras, que testifican un rechazo masivo y brutal, son fuente de preocupaciones. En la actualidad, esta mayoría aplastante contra la publicidad -alrededor del 80% de la población- permanece pasiva y desorganizada. No hace nada, no toma ninguna iniciativa, no participa en ninguna actividad acerca de esta cuestión. ¿Pero qué pasaría si una parte, incluso pequeño, de esta mayoría decidiera sostener actividades publifóbicas en los grupos conocidos por su resentimiento sistemático y obsesivo contra toda empresa de publicidad?

La acumulación de esta masa de negra ingratitud en el traspatio de nuestras sociedades es peligrosa. Es una masa inflamable que sería capaz, al contacto de una chispa, de explotar. La única esperanza es explicar pacientemente a las personas que ellos están equivocados, que una vida sin la publicidad sería inimaginable, y que ellos deben a la publicidad mucho de lo que hace bellas y modernas a nuestras ciudades y nuestras autopistas, dando la vitalidad bulliciosa de nuestros programas audiovisuales.

¿Por qué no más máscaras publicitarias?

Según un reciente artículo en la prensa, «los publicistas buscan invertir en nuevos espacios.» Por ejemplo, se preparan colgar algunos anuncios comerciales en un cohete espacial ruso, y para cubrir de una "película adhesiva impresa numéricamente" la fachada del hotel Georges V, e incluso la Torre Maine Montparnasse.

Todos eso es bien bonito, y probablemente contribuirá al embellecimiento comercial de la ciudad de París, pero uno tiene la impresión que a los publicistas les falta imaginación: ¿por qué ir a buscar en los espacios lejanos, cuando se tienen millones de metros cuadrados inexplorados, muy cerca de casa? Me refiero al inmenso espacio sin usar -desde el punto de vista de la publicidad- que representa la cara humana. ¿Imagine qué maravilla si las caras de millones de seres humanos -hombres y mujeres, jóvenes y viejos, o los mismos niños, ¿por qué no?- que en lugar de permanecer, como ahora, vacíos y comercialmente inexpresivos, se cubrieran de anuncios y promociones?

El punto no es la necesidad, de inconmensurables y costosas "películas adhesivas impresas numéricamente". Las simples máscaras serían suficientes, máscaras publicitarias cada centímetro cuadrado se alquilaría a una o varias marcas ansiosas de informar al público de sus últimos productos. Estas máscaras cubrirían toda la superficie de la cara -excepto, por supuesto, cuatro aperturas: dos para los ojos, uno a la altura de la nariz para la respiración, y una última para la boca. Los portadores de las máscaras de publicidad serían generosamente retribuidos y sólo tendrían por obligación desplegar bien su aviso de publicidad facial durante el día. Por la tarde, en el momento de acostarse, podrían, depende de ellos, quitárselo.

Un contrato bueno y debidamente formalizado se firmaría entre la empresa de publicidad y cada portador individual de la máscara, y se especificarían los derechos y deberes de este último. Las empresas tendrían a su disposición un cuerpo de inspectores encargado de verificar si se llevan bien las máscaras durante dieciséis horas por día, y podrían sancionar con multas a los individuos deshonestos que no respetaran su contrato y intentaran desnudar su cara.

En un primer momento, puede preverse que sólo los desempleados, o los miserables, aceptarían llevar esas máscaras, pero con el tiempo, y el efecto de la moda, se puede empezar a soñar que toda una parte de la población sería seducida por la elegancia del proceso y por la oportunidad de ganar fácilmente algo. Además, se permitirá a cada uno esconder, detrás de las imágenes espléndidas y los esloganes publicitarios, sus arrugas o verrugas, sus defectos. Los rostros no pasarían por más estados de inquietud, de angustia, de tristeza, ya que serían siempre frescos y joviales, además de que desplegarían algunas noticias buenas permanentemente: el último tipo de pasta dentífrica, el último modelo de automóvil, etc.

Y sobre todo, gracias a este método simple y aprovechable, las empresas de publicidad pondrían fin con una situación absurda, con un gasto insano: una inmensa superficie, de millones y millones de caras, inempleados, abandonados, vacíos -en una palabra, inútiles.

Más que correr detrás de un cohete ruso, ¿acaso no es más práctico, comercialmente eficaz, y económicamente rentable, cubrir de máscaras publicitarias ese enorme espacio facial? La palabra está en los profesionales de la "comunicación".

Traducción: Andrés Lund Medina
Fundación Andreu Nin


Fuente: lahaine.org , Fragmento del original

marzo 15, 2009

Aclaraciones sobre el Anarquismo (parte 1)

Hola a tod@s, el motivo de este post es para dilucidar poco a poco dudas y mitos sobre el anarquismo, sobre todo para la persona que comento en un post anterior, que a su vez agradezco su interes en postear aqui y expresar sus ideas.

Me apoyare en un conocido FAQ (Algo asi como "las preguntas mas recurrentes") sobre el anarquismo.

¿Qué es el Anarquismo?

"Anarquismo" y "anarquía" son sin duda las mas falsificadas ideas de la teoría política. Generalmente, estas palabras se usan para denotar "caos" o "desorden", y así pues, implican que los anarquistas desean el caos social y un retorno a la "ley de la jungla". Este proceso de falsificación no carece de paralelos históricos. Por ejemplo, en los países que han considerado necesario el gobierno por una persona (la monarquía), las palabras "república" o "democracia" han sido utilizadas precisamente como "anarquía", para implicar desorden y confusión.

Aquellos que tienen intereses creados en preservar el status quo es obvio que desearan dar a entender que la oposición al sistema en vigor no puede funcionar en la practica, y que una nueva forma de sociedad solo nos llevara al caos. Como lo expresa Errico Malatesta:

"Si se cree que el gobierno es necesario y que sin gobierno tiene que haber desorden y confusión, es natural y lógico suponer que la anarquía, que significa la ausencia de gobierno, tiene también que significar la ausencia del orden." Los anarquistas buscan cambiar esta opinión de "común" de la "anarquía" para que la gente se de cuenta de que el gobierno y demás relaciones sociales jerárquicas son dañinas e innecesarias. Puesto que cuando "la opinión cambia, y el publico se convence de que el gobierno no es necesario, sino mas bien extremadamente dañino, la palabra 'anarquía. precisamente porque significa 'sin gobierno, será igual que decir 'orden natural, armonía de las necesidades y los intereses de todos, libertad completa con solidaridad completa."

La palabra "anarquía" viene del griego, el prefijo A, que significa "no," "la falta de," "la ausencia de," o "la carencia de", mas archos, que significa "soberano," "director", "jefe," "la persona a cargo de," "comandante." Los términos griegos ANARCHOS y ANARCHIA quieren decir "no tener gobierno -- estar sin gobierno" [Angeles, Peter A.; El Diccionario De Filosofía Harper Collins, Segunda Edición, pp. 11-12.].

Como puede verse, el estricto significado original del anarquismo no es simplemente "sin gobierno". "Anarquía" significa "sin soberano" o mas en general "sin autoridad", y es en este sentido que los anarquistas han usado continuamente la palabra.

El anarquismo es primeramente un movimiento en contra de la jerarquía. ¿Por qué? Porque la jerarquía es la estructura organizante que da cuerpo a la autoridad. Dado que el estado es la "mas alta" forma de jerarquía, los anarquistas son, por definición, anti-estado; pero esto no es una definición suficiente del anarquismo.

Citando a Piotr Kropotkin, Anarquismo es "el sistema de socialismo sin gobierno ..." [Comunismo Anarquista: Sus Bases Y Principios]. Los anarquistas mantienen que la anarquía, la ausencia de soberanos, es una forma viable de sistema social y funciona para llevar al máximo la libertad individual y la igualdad social. Ven los fines de libertad e igualdad en mutuo apoyo.

El anarquismo es una teoría política que aboga por la creación de la anarquía, una sociedad basada en la máxima de "sin soberanos". Para llegar a ello, "[e]n común con todos los socialistas, los anarquistas mantienen que la propiedad privada de la tierra, el capital, y la maquinaria ha tenido su día; que esta condenada a desaparecer: y que todos los requisitos de producción deben de, y se convertirán en la propiedad común de la sociedad, y serán gestionados en común por los productores de la riqueza. Y ... mantienen que la organización política ideal de la sociedad es un estado de cosas donde las funciones del gobierno se reducen al mínimo ... (y) que la meta final de la sociedad es la reducción de las funciones del gobierno a la nada -- es decir, una sociedad sin gobierno, la anarquía" [Rudolf Rocker, Anarcosindicalismo].

Así pues el anarquismo es positivo y negativo. Analiza y critica la sociedad actual mientras que al mismo tiempo ofrece una visión de una nueva sociedad en potencia; una sociedad que lleva al máximo ciertas necesidades humanas que la actual niega. Estas necesidades, en lo mas básico, son libertad, igualdad y solidaridad.

Solo un sistema socialista-libertario (sistema social que cree en la libertad de acción, pensamiento y libre albedrío, en el cual los productores poseen el poder político y los medios de producción y distribución de bienes de propiedad) puede maximizar la libertad individual. No hace falta decir, la propiedad por el estado -lo que comúnmente se Llama "socialismo" - no es socialismo. De Hecho ese "socialismo" (URSS, Cuba, China) es simplemente otra forma de capitalismo, sin ningún contenido socialista, simple capitalismo de Estado. Noam Chomsky dice al respecto:

"Si la izquierda se entiende como incluyendo el 'Bolchevismo', yo entonces planamente me desasociaría de la izquierda. Lenin fue uno de los mayores enemigos del socialismo. [Revolución Roja Y Negra, numero 2].


El anarquismo se desarrollo en constante oposición a las ideas del Marxismo, la democracia social y el Leninismo. Mucho antes de que Lenin ascendiera al poder, Mikhail Bakunin advirtió a los seguidores de Marx en contra de "la Burocracia Roja" que instituiría "el peor de todos los gobiernos despóticos" si las ideas socialistas de Marx fuesen alguna vez implementadas."

No obstante, siendo socialistas, los anarquistas comparten algunas ideas con algunos Marxistas (aunque ningunas con los Leninistas). Los anarquistas aceptan generalmente el análisis y la critica de Marx sobre el capitalismo así como su teoría laboral de la valoración.